CHAMMAL : retour sur la dernière opération extérieure du Capitaine Julien.

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Retour sur la dernière OPEX du capitaine Julien, navigateur du détachement de ravitaillement en vol qui revient en terrain connu sur la base aérienne d’Al Udeïd au Qatar. Cette fois, son poste ne sera pas au sol, mais bien dans les airs, en tant que navigateur du détachement de ravitaillement en vol pour l’opération Chammal. Précédemment déployé au Centre de commandement des opérations aériennes (CAOC), la planification et programmation n’ont plus aucun secret pour lui.

 

Une mission commune : lutter contre Daech

Le capitaine Julien a mis au profit de cette mission son expérience acquise auprès des américains lors de son premier déploiement au Qatar : « je peux conseiller le commandant du détachement pour appréhender au mieux les attentes opérationnelles des Américains au CAOC ». D’ailleurs, leur professionnalisme et ouverture d’esprit l’avaient déjà marqué précédemment. Le commandant du détachement confirme : « j’ai été stupéfait par notre collaboration avec la Coalition, nous avons été de suite intégrés. Nous sommes d’ores et déjà reconnus et n’avons rien à prouver. Ce qui nous unit c’est notre mission commune » qui est de lutter contre Daech.

 

En mission de ravitaillement : vigilance et complémentarité au sein de l’équipage

Lors d’une mission de ravitaillement en vol, les responsabilités du navigateur sont vastes. Il évalue en premier lieu l’heure prévue du décollage pour être au rendez-vous dans sa zone avec les avions à ravitailler. Ensuite, il dépose un plan de vol quelques heures maximum avant le décollage.

Le navigateur étudie les prévisions météorologiques et l’accessibilité du terrain de départ et d’arrivée, ainsi que sur les terrains secours en route vers la zone tactique. Il est également en charge d’écouter et transmettre les messages tactiques.
Pendant le ravitaillement, il surveille les zones et vérifie les données de vitesse d’altitude ainsi que celles relatives au carburant avec le pilote ou co-pilote .
Il recoupe ses informations avec l’opérateur ravitaillement en vol pour calculer le kérosène restant. L’avion étant ancien, la plupart des données ne sont pas automatisées et doivent être calculées par les personnels à bord, c’est pourquoi le travail en concertation avec l’équipage revêt une importance capitale. « Nous avons chacun un rôle précis pendant la mission, cependant il y a une complémentarité des fonctions exercées à bord, au sein de l’équipage. Nous essayons de nous soutenir chacun pour pouvoir pallier aux failles du système et ainsi corroborer nos informations », explique-t-il.

Après quasiment 10 ans au sein du groupe de ravitaillement en vol (GRV), il est depuis le début de cette année en formation pour devenir instructeur navigateur : « je commence à faire partie des anciens, ce parcours est cohérent avec ma conception de l’avenir. Je suis fidèle au GRV et j’aime ce que je fais ».

 

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